mardi 6 avril 2010

Parfois méme au cinoche, c'est pas du ciné...

La fenêtre c'est pour faire le mur...,et heureusement qu'il y a des hommes et des femmes pour écarter les murs de l'Absurdité, ...des poétes de sens et d'Amour, raison d'être, du plus petit des métiers souvent sans grands moyens et sans défense.
Alors il fait parfois la siréne ou se met en musique et méme n'osant plus rien dire, plus rien écrire.
il se met à danser, à dessiner, peindre ou simplement à jouer aux autres quant il fige pas dans la matiére du sculteur.
Ou alors il rêve à quelqu'un d'autre en mime pour garder encore un peu de sa liberté en étant la marionnette et le marionnetiste pour faire l'acteur aprés avoir été un comédien.
Et je pense à toi trés souvent, Edouart, Tu étais un excelent cuisinier, de ta poésie, de ton Art, je savoure encore tes Soles roulées au four explosif, venant peut ^tre du coté de Soualaba.
Tu lui ressemblais, toi qui dans ta vie si dure au Cameroun, a pris parfois ma défense au risque de perdre ton emploi, au risque de la pérénnité de ta propre famille.
Tu étais un homme simple, mais de coeur, qui a fait mes repas, lavé mon linge à la main, donné du temp, de l'affection, pendant plusieurs années comme un vrai pére, chaque jour, dans les abboyements continuels de cette famille de fous et sa clochette de table.
Tu m'as donné de l'humanité du silence de tes yeux de souffrance négre, une leçon d'Amour Animiste, comme Théophile avant toi, que tu n'as pas connu, làbas ailleur... dans une autre époque ou les Blancs étaient la plus part du temp plus proche de Apartheit d'une terre qui aurait été Blanche que de la belle théorie humaniste de la sociale démocratie chrétienne ou maçonique des beaux salons européens.
Si vous saviez tous trois le cHem'in parcouru par l'humanité en trente ans, mais rien n'est jamais acquis, rien...
Les fous veillent de peur de voir disparaitre leur trop grande part d'Absurdité rationnaliste ...si rassurante dans une uniformité de couleur de peau pour tous et partout.
Camerounais gardez vous, s'il vous plait, gardez, moi une place au cimetiére du bois des singes à coté de la piste de FKKD, s'il existait encore dans ma viellesse làbas quelques perroquets du Wouri.
Aprés ma mort qu'on me mette terre, au raz du sol dans un simple vieux tissus ou drap de coton du nord, allongé les pieds dans le sens de la rotation de la terre sur une simple planche ou mieux sur un lit de feuille, le bois est précieux et trouvez un bel arbre mais... avec une plaque gravée des moms de ma vie et de "Ici Git un Homme Blanc d'Afrique Noire", d'une croix et d'un poisson, des deux étoiles, celle de david et celle du Drapeau des hommes avec le croissant des musulmans et pour l'équilibre le Yin et yang.
Ou mieux encore donnez le body du vieux cadavreaillant servi, puis en pature aux Vautours du coté de Wazza ou aux charognards de Miles six au pied du petit mont prés de la rivére loin des risques d'une coulé tout de méme.
Je n'ai que faire des cimetiérres, une plaque suffira pour le souvenir du lieu, je laisse les pyramides d'absurdité pour les autres.
Pour le voyage, l'armée de l'air pourra faire un vol d'entrainement ou alors il y aura bien une force de l'air volontaire, j'en suis certain, a moins que j'aurais la chance de mes vieux os pour mes derniers années de vie sur cette terre qui ma vu grandir et qui la mienne avec une jolie "Mamie Wata", au Cameroun respectant le Nda que je suis parrait il.
Eric

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire